Ma Muse

Publié le par Mélisande

Ma Muse

 

        Muse, ma petite muse, ma chère muse,

        Serais-tu souffrante?

        Tu ne m’inspires aucun argument

        Tu ne m’inspires pas autant de mots que l’on me demande.

        Tandis que les autres griffent frénétiquement leur papier

        Moi je laisse l’encre noire sécher au bout de ma plume.

        Je suis à court d’idées sensées,

        Ne me viennent que des images abstraites

                        - Quoi! Te plaindrais-tu donc de moi?

                Moi, je ne t’inspirerais donc pas?

                Et qui t’as insufflé tant de rêves? Toutes ces chimères?

                Je suis Erato, et non ma sœur Calliope.

                Aussi, quand on te fera quelconque reproche

                Dis que tu as une muse de Passion et non de Réflexion;

                Et que si sa voix ne chante pas bien longtemps

Son timbre n’en est que plus fort et cristallin.

Publié dans Délires poétiques

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